Du coup, mes deux nouveaux maîtres se plient en 4 pour que je sois le plus heureux possible. Avec ma maîtresse, je ne suis pas peureux mais il faut dire que je la connais depuis le refuge. Et puis, elle n’est pas très grande (chut, faut pas le dire trop fort, elle va se vexer) alors elle ne m’impressionne pas beaucoup. Par contre, mon maître lui c’est une autre histoire. Il est plus grand et moi, je n’aime pas ça ! Alors j’accepte qu’il me caresse et me câline quand je suis allongé confortablement sur l’arbre à chat, le lit ou le canapé. Et là, je ronronne de bonheur.
Ma maîtresse elle, elle peut me caresser quand elle veut et je peux vous dire qu’elle ne se gêne pas pour le faire. Et des câlins par-ci et des câlins par-là, elle en deviendrait presque collante. Je fais le râleur mais entre nous, j’adore ça. Dès que je vois sa main s’approcher, je jette ma tête dedans et je donne plein de coups de boule. Puis, je m’allonge et je savoure toutes les caresses que je mérite. Et je ronronne bien sûr.
Quant à mon nouveau frère, on s’éclate. Notre programme est assez bien ficelé : on dort, on mange, on se court l’un après l’autre puis on se repose de tous nos efforts puis on mange… Par contre, il est un peu bizarre ce Gribouille, quand je suis arrivé, il avait pris le même rythme que nos maîtres en dormant une grosse partie de la nuit. Maintenant, j’arrive à l’entraîner dans des courses-poursuites effrénées en plein milieu de la nuit. On est un félin ou on ne l’est pas!